SpécialBiographie…

- Les Fans du Country -

-Johane Beaudet et Pierre Légaré-

-Biographie autorisée-

 

C’est en 1993 que Johane et Pierre s’intéressent à la musique et à la danse country pour la première fois.  C’est aussi cette même année que Pierre deviendra élève de Johane.  Dans l’enseignement depuis 1986, Johane a enseigné  la danse de ligne et de partenaires à partir du matériel de plusieurs associations telles que <l’APDEL, la GUILDE & PRODEL >.  Elle a d’ailleurs enseigné durant plusieurs années pour les <Ateliers Culturels de Victoriaville inc. > qui est un organisme sans but lucratif accrédité par la Ville de Victoriaville.

De 1993 à 1999, ils suivront ensemble des cours de danse en <Ligne, Partenaires, Two Step et West Coast Swing > avec Mado et Guy Bergeron et ce, tout en continuant d’enseigner pour les <Ateliers Culturels de Victoriaville inc. >.  Ce sera en 1986  que Johane débutera officieusement son école de danse.   Mais en 1999, ce sera pour Johane et Pierre le lancement officiel des <Fans du Country >.  La décision de quitter Mado et Guy ne fut certes pas facile à prendre, mais pour leur évolution personnelle et celle de leur école, ils se devaient d’aller à la source pour sélectionner les danses les plus populaires à ce moment-là.  Un mandat qui fut sans aucun doute des plus bénéfiques pour leur école.  

Leur entourage familial est très heureux de les voir pratiquer une activité commune qui leur tient vraiment à cœur.  Il est d’ailleurs très impressionné par l’énergie que cela leur demande.  Natifs tous les deux de Victoriaville, Johane a une sœur se prénommant Denyse, qui suit des cours de danse de façon irrégulière avec eux depuis maintenant quelques années.

Coté travail, Johane est secrétaire/comptable pour un entrepreneur général en construction.  Un domaine qu’elle connaît très bien puisqu’elle y travaille depuis plus de 20 ans maintenant.  Quant à Pierre, il occupe depuis plus de 30 ans un poste de coordonnateur aux bâtiments pour la Ville de Victoriaville.

Aujourd’hui, leur enseignement ne se limite plus seulement à Victoriaville puisque les municipalités de Chesterville, Daveluyville, Plessisville et Princeville bénéficient maintenant de leur grande qualité d’enseignement.  En vivre, ils vous diront ‘Ce n’est pas notre but, nous avons une bonne clientèle stable mais nous voulons que cela demeure un loisir afin de transmettre notre passion’.  Leur école compte aujourd’hui quelques 160 élèves.

Leur jeune carrière d’enseignant leur a permis au cours des dernières années, de participer entre autres à une compétition de ‘Two Step’.  De plus en 2003, ils ont accompagné Michelle Chandonnet et Marc Archambault des <Country Boots > à une compétition de chorégraphes qui se tenait à Fort Wayne en Indiana.  Johane a aussi eu le plaisir d’être juge lors d’un concours de chorégraphies en 2004, en plus de présenter en 2002 leur propre chorégraphie, une danse de partenaires lors d’un atelier.

Fondatrice du 12 Heures Country des Bois-Francs, Johane peut être considérée comme précurseur de ce genre d’événement.  L’année 2004 couronnait d’ailleurs la troisième édition de son 12 Heures avec la participation de plus de 285 personnes.  En 2001, elle fondait le <Regroupement PROFusion >.  Un organisme qui regroupe aujourd’hui plus d’une dizaine d’écoles et qui a pour  but d’uniformiser les danses country.  Vous pouvez vous douter que le 12 Heures Country ainsi que le <Regroupement PROFusion > lui tiennent particulièrement à cœur.

Depuis déjà quelques années, nous avons le plaisir de les retrouver en période estivale.  Les Festivals du Cheval de Princeville, Country de Durham-Sud, Western de St-Louis de Blandford et Country et Folklorique de Plessisville sont tous des événements auxquels <Les Fans du Country > sont hôtes en tant que DJ Animateur.

Ce qu’ils recherchent aujourd’hui, ‘Un enseignement professionnel dans le respect du country (95% et plus) et du chorégraphe.  Nous ne visons aucunement la compétition, nous voulons tout simplement que nos élèves s’amusent et se passionnent pour la danse country, le tout dans une atmosphère amicale et détendue’.

Pour ce qui est de l’évolution qu’a prise la danse country, ils peuvent certainement vous en parler.  De leur dire, ‘Au début il n’y avait pas de catégorie de danseurs, tous les élèves apprenaient les mêmes danses.  Lorsque l’on a catégorisé les danses, on a aussi catégorisé les danseurs.  Et que dire de tous ces concours et compétitions qui manquent de crédibilité.  Il est vrai qu’aujourd’hui la danse est beaucoup plus sérieuse qu’à ses débuts.  Cela est certainement dû à la qualité des professeurs qui ont une formation beaucoup plus technique en enseignement.  Par contre, il y a beaucoup trop de gens qui s’improvisent professeurs du jour au lendemain:  quelques sessions de cours, ajouter à cela une mésentente avec le professeur et voilà, une nouvelle école est née.  Aujourd’hui les danses à challenge qui sont enseignées demandent plus de précision et sont plus difficiles à apprendre et à maîtriser qu’auparavant, d’où l’importance de bien choisir son professeur.  Il ne faut pas se leurrer, l’élève a comme modèle son professeur; il reflète sur lui tout ce qui touche la posture, le maintien, la technique et j’en passe’. 

Aujourd’hui l’envergure qu’a prise la danse country les surprend.  Pour eux, ce devait être une mode passagère à moyen terme.  Certes, plusieurs activités connexes auront permis d’augmenter l’engouement des danseurs pour la danse country.  On a qu’à penser à la fulgurante progression des festivals depuis les dernières années.  À cela il faut ajouter les 12 heures, qui sont eux aussi en nette progression, sans oublier tous ces ateliers qui ont permis d’ajouter cette belle diversité que l’on connaît aujourd’hui.

Pour eux il n’en reste pas moins que la danse country est menacée par le hors country et surtout par une trop grande divergence d’opinions entre les différents intervenants.  Selon eux, ‘Il y a trop de gens influents dans le monde du country qui sont opportunistes.  Il y a beaucoup trop de coups bas pour qualifier le country d’une belle grande famille.  Après avoir catégorisé les danses puis les danseurs, devrons-nous maintenant catégoriser le genre d’école’ !

Quant à l’avenir de la danse country au cours des prochaines années, ils vous diront: ‘Les danses arrivent sur le marché en quantité industrielle.  N’importe qui s’improvise chorégraphe en sortant des danses insignifiantes.  Quel en est le but ? Se prévaloir d’une certaine notoriété ! Les professeurs devraient être plus sélectifs dans leur choix, il y a tellement de bons chorégraphes, que ce soit au Québec, aux Etats-Unis et même en Europe qui ont fait leurs preuves.  En ce qui concerne les ateliers de danse, plutôt que de choisir le <Hit > de chacun des ateliers auxquels ils participent, plusieurs professeurs enseignent à tour de rôle toutes les danses qui y sont montrées.  Certainement qu’un choix plus minutieux aurait sûrement pour effet de les mettre sur le marché pour une plus longue période et ce, au grand plaisir des danseurs’ !.

‘Où serons-nous dans quelques années ? Une très bonne question.  Personne ne peut prévoir.  Cela va dépendre du consensus’.

‘Notre souhait le plus sincère en ce qui concerne les professeurs, c’est qu’il y ait un organisme crédible qui servirait de point de repère pour un meilleur consensus entre les différents intervenants du milieu.  Pour ce qui est des élèves, c’est qu’ils soient plus sélectifs dans le choix de leur école de danse.  La qualité de l’enseignement devrait être le premier critère de sélection…’

Par : Bernard Pednault

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2004-07-05

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